Gîtes de Marcelle et Jean-Paul Ferrandini-Renaud à Conca
Pour vos prochaines vacances en Corse, vous souhaitez découvrir la région du Sud Corse ? Et si vous séjourniez dans l'un des gîtes de Marcelle et Jean-Paul Ferrandini à Conca ? Vos hôtes se feront un plaisir de vous accueillir dans leurs gîtes baptisés 'Lumaca' et 'Farfalla'
Portrait de Marcelle et Jean-Paul Ferrandini-Renaud
Bonjour Madame et Monsieur Ferrandini-Renaud, pouvez-vous vous présenter s'il vous plaît ?
Nous sommes Marcelle et Jean-Paul, nous avons 63 et 56 ans. Avant d’être à la retraite il y a 4 ans, mon mari était artisan plâtrier ; de mon côté, j'étais infirmière libérale et je suis à présent jeune retraitée.
Initialement, nous avions un appartement au rez-de-chaussée de notre maison, et nous l’utilisions pour recevoir notre famille. Puis, comme de nombreuses personnes nous demandaient si elles pouvaient louer cet appartement, par le biais de nos connaissances, nous nous sommes intéressés aux Gîtes de France.
Où se trouvent vos gîtes ?
Nos deux gîtes se trouvent dans le village de Conca. De par
notre localisation, nous pouvons rayonner sur une bonne partie de la région,
profiter de l’ensemble des sites touristiques, tout en appréciant le calme de
notre petit cocon de verdure, situé en retrait de l’animation.
Nous conseillons toujours beaucoup de choses à nos locataires lorsqu’ils viennent chez nous ; à commencer par la production bio de la région, à Pinarello. Côté touristique, que ce soit les Aiguilles de Bavella, l’ensemble des plages en direction de Bonifacio (Santa Giulia, Palombaggia, St Cyprien, Rondinara, …) ou encore Favone, vers laquelle nous avons une route directe depuis le gîte, sans oublier les piscines naturelles dans le Cavu, ainsi que les nombreuses balades disponibles grâce à la proximité du GR20, il y a fort à faire !
Si je connais aussi bien la région, c’est bien évidemment parce que j’y habite depuis longtemps. Bien que je sois originaire de Corte et Vivario, je me suis installée à Conca en 1980 ; alors que Jean-Paul, en grand voyageur, a découvert la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte, le Sénégal, la Réunion et la Corée avant de poser ses valises ici en 2008.
Quand avez-vous eu envie de vous lancer dans cette activité et combien de temps cela a-t-il pris ?
Nous avons décidé de nous lancer dans cette activité il y a
bientôt 5 ans, en louant l’appartement qui était au rez-de-chaussée de notre
maison. Comme il était à disposition de notre famille, il était déjà tout
équipé, meublé avec les meubles de famille et donc prêt à servir : il n’y
a pas eu de travaux à réaliser dedans.
Puis, il y a 3/4 lorsque Jean-Paul a cessé son activité professionnelle, plutôt
que d’intervenir sur quelques petits chantiers par-ci, par-là, nous avons
décidé de créer le deuxième gîte que nous avons ouvert au début de 2018.
Comment s'est déroulée la réalisation de votre projet ?
La maison où se trouve notre premier gîte a été construite
par Jean-Paul, avec l’aide d’un artisan local qui s’est occupé de la partie
plomberie, électricité et bois. Il a ensuite élaboré le 2e gîte
après avoir cessé son activité.
Pour ma part, j’ai choisi les couleurs et je me suis occupée de l’ameublement.
Comme les locataires peuvent le constater, j’ai pris le parti de mettre des
couleurs claires et de ne pas trop charger les pièces, afin que tout le monde
puisse s’y retrouver et que l’espace soit relaxant.
Quelles motivations ont animé votre choix ?
De nombreuses personnes dans notre entourage avaient adhéré
aux Gîtes de France et nous expliquaient que le cahier des charges était
costaud, mais qu’une fois l’adhésion faite, c’était très agréable. Comme j’étais
toujours en activité et mon mari construisait le deuxième gîte, nous n’avions que
peu de temps pour nous occuper de gérer le planning et autre, la partie assurée
par les Gîtes de France est, sur ce point de vue là, très efficace.
Nous n’avons plus qu’à nous occuper de la partie relationnelle et nous en sommes ravis ! C’est un plaisir en permanence !
Jean-Paul se charge de l’accueil des locataires, et leur dit de s’installer tranquillement dans leur gîte le temps que j’arrive. Ensuite, ils nous rejoignent soit sur la terrasse, soit au bord de la piscine et selon l’heure de la journée, nous prenons le café ou l’apéritif tous ensemble. Durant la discussion, nous faisons le tour de tout ce qu’ils peuvent faire dans la région selon leurs envies et nous leur donnons quelques astuces ou quelques bonnes adresses. C’est toujours un moment très convivial, comme si nous accueillions des amis à la maison.Durant leur séjour, comme j’adore faire la cuisine, j’essaie toujours de leur préparer quelque chose à base de farine de châtaigne, des canistrelli ou encore des beignets de courgette. Après quoi, nous sommes à leur disposition ; s’ils désirent discuter et évoquer les activités à venir, nous sommes là ; s’ils préfèrent se reposer, nous nous montrons discrets.
Avez-vous une anecdote ou une belle histoire à nous raconter ?
Une année, nous avons eu très peur. Nous avions un couple de personnes qui s’étaient rencontrées très peu de temps auparavant et qui tentaient leur chance. Seul hic, ils avaient des timings diamétralement opposés : lui était lève-tôt alors qu’elle, était lève-tard ; résultat, ils avaient tendance à quitter le gîte très tardivement dans la journée.
Un jour, en ne les voyant pas rentrer, nous avions pensé qu’ils avaient décidé de dormir à la belle étoile ou en chambre d’hôtes. Puis le lendemain matin, ils n’étaient toujours pas là. Nous avons appelé la gendarmerie, mais il était impossible de lancer des recherches « pour si peu ». Comme nous devions aller à Bastia dans la journée, nous nous étions promis d’appeler la voisine à notre arrivée afin qu’elle aille vérifier si la voiture était là ; chose qu’elle a faite quelques heures plus tard et nous étions rassurés car le couple était revenu ! Quelques jours plus tard, nous leur avons fait part de notre inquiétude et ils nous ont raconté leur périple : la dame avait voulu faire la boucle entière au niveau des Aiguilles de Bavella et ils s’étaient faits surprendre par la nuit et la pluie. Résultat, ils étaient restés coincés contre un rocher. Quelques jours plus tard, ils étaient retournés voir l’endroit, et un arbre s’était abattu pile là !
Depuis cette époque, nous demandons systématiquement aux locataires de nous dire où ils vont, juste histoire d’être sûrs. Résultat, il n’est pas rare d’entendre quelqu’un crier « C’est bon Jipé, on est revenus ! ».
